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L'essentiel à savoir pour un rituel du coucher efficace


On appelle rituel du coucher cette petite routine que vous répétez avec votre enfant avant chaque mise au lit. C’est un moment important le soir mais ça l’est aussi la journée avant chacune des siestes. Le rôle de ce rituel est d’offrir à l’enfant une petite phase de décompression et un instant agréable de partage avec ses parents afin de le mettre dans les meilleures conditions possibles pour trouver le sommeil. En journée, ce rituel sert à ne pas venir couper brutalement une phase d’éveil et donner un repère temporel à l'enfant ; la nuit, il permet d’annoncer doucement que le moment du coucher approche, et prépare à la séparation. On peut commencer à mettre en place ces routines autour de 3-4 mois, le plus tôt étant le mieux, l’enfant ayant besoin de points de repère.



Quels sont les objectifs du rituel du coucher ?


L’heure qui précède le sommeil a une grande importance sur le plan physique et affectif. En mettant en place un rituel, on cherche à apporter de la sécurité à l’enfant, car plus le quotidien est régulier et prévisible, plus l’enfant se sent en sécurité. On lui permet de mieux se situer dans le temps et d’avoir quelques repères (tout en gardant à l’esprit qu’avant 6 ans il est difficile pour un enfant d’appréhender le temps de la même manière que nous) et on l’accompagne vers un lâcher-prise et une détente musculaire nécessaires pour ne pas rater le train du sommeil.



La structure du rituel du coucher


Avant d’aborder les étapes du rituel du coucher, il y a pour moi un véritable rituel du soir qui se compose d’un temps calme, suivi du bain et du repas.

Vient ensuite le rituel du coucher, moment qui se déroule exclusivement dans l’environnement de sommeil de l’enfant , où il n’est pas encore dans son lit et que j’aime organiser selon 3 étapes :

- L’hygiène : mise en pyjama, changement de couche/passage aux toilettes, petits soins/lavage des dents puis installation dans la turbulette (pour les plus petits).

- La détente : une histoire racontée avec ou sans support, une musique chantée ou écoutée (berceuse, bruits blancs, relaxation), des caresses ou un massage pour les enfants très tactiles afin de favoriser le relâchement musculaire.

- L’affection : le moment des câlins, des bisous pour remplir le réservoir émotionnel de l’enfant.

C’est seulement à la fin de ces 3 étapes que l’on met un point final à cette routine. On éteint alors la lumière (on peut allumer une petite veilleuse pour pallier la peur du noir aux alentours de 2 ou 3 ans) ou on prononce la même petite phrase pour clôturer ce moment, puis on place l’enfant dans son lit, réveillé idéalement.


Pour les plus grands, lorsque des réticences apparaissent au moment du coucher, il peut être intéressant d’utiliser des cartes de routines, (en photos ci-dessous avec quelques exemples). Elles permettent à l’enfant d’avoir un repère visuel et de bien schématiser chaque étape dont la dernière est celle de la mise au lit.




Quelques règles à respecter pour un rituel du coucher optimal


Le rituel se déroule dans l’environnement de sommeil de l’enfant. Une fois dans la chambre, on n’en ressort plus.

Il faut trouver la bonne durée : ce rituel ne doit pas être bâclé (pas moins de 5/10 minutes) car l’enfant en a besoin pour se préparer de la meilleure des façons au sommeil, mais il ne doit pas durer plus de 20 minutes pour les petits et de 30 minutes pour les grands, pour ne pas lui faire perdre le fil.

L’aspect régulier et prévisible du rythme quotidien est essentiel et favorise le bon déroulement du rituel du coucher. En effet, par cette stabilité, le cerveau enregistre chaque étape précédant le coucher et se prépare ainsi automatiquement et surtout positivement au fait de dormir.



Quelques points de vigilance qui font la différence


La lumière : elle est à proscrire avant le coucher en particulier celle des écrans. L’important est de bien exposer son enfant à la lumière tout au long de la journée. En effet, plus l’enfant est exposé plus son cerveau sécrète de la mélatonine (hormone du sommeil) le soir venu. Durant l’été, on s’adapte au coucher de soleil plus tardif en plaçant l’enfant dans un environnement de moins en moins lumineux en amont du coucher. Les veilleuses (avant 2-3 ans) et projections au plafond représentent des sources de stimulations pour l’enfant et peuvent retarder le moment de l’endormissement.


Le bruit : utilisez un mobile musical, une boite à musique, une chanson dans le cadre du rituel du coucher mais pas pour endormir votre enfant. Il ne saura pas s’endormir et peut-être même se rendormir sans. Son cerveau, lui, restera en alerte ce qui peut altérer la qualité du sommeil et de la récupération.


La stimulation : on évite de se lancer dans une partie de cache-cache ou dans une séance de chatouilles à l’approche du coucher.


L’alimentation : le dernier biberon ou la dernière tétée devraient avoir lieu en dehors de la chambre et avant le rituel du coucher pour ne pas créer d’association avec le dodo.


Le rituel du coucher doit être un vrai moment de complicité et de douceur entre vous et votre enfant, une routine personnalisée qui vous ressemble. Par son pouvoir apaisant, elle sécurise votre enfant et le détend pour des nuits paisibles.


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